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Une Fille qu'on appelait Boule de Suif - 2013

Les enfants du Levant.jpg

  La rencontre

 

La compagnie chorale  a joué par deux fois déjà  des oeuvres d’Isabelle Aboulker.

Pour sa toute première création en 2003, La Boîte à Histoires, Sacd’ado a mis en scène des contes écrits par cette compositrice.

 

Trois ans plus tard le choeur chantait Les enfant du Levant , oratorio d’Isabelle Aboulker.

 

Ce travail sur les enfants du Levant fut l’occasion de rencontrer la compositrice lyrique en 2007. Sacd’ado a  tellement aimé chanter cette œuvre magnifique qu’il l’a d’ailleurs reprise en 2012, en la présentant notamment lors de la tournée au Québec. 

En septembre 2012, c’est Isabelle Aboulker qui prend contact avec Sacd’ado . 

 

Passionnée du XIXème siècle , de la normandie, et de Maupassant , elle décide d’écrire un oratorio racontant la toute première nouvelle de celui ci :  Boule de suif .

Elle en commence l’écriture en septembre 2012, concevant le livret uniquement avec les phrases et les mots de Maupassant . 

 

Elle l’écrit non pas pour un choeur d’enfants , car il  existe  beaucoup d’oeuvres pour cet âge, mais pour un choeur d’adolescents; les oratorios y sont plus rares.

 

Au travers de sa passion pour Maupassant elle ne peut que concevoir la création  en Normandie.

C’est alors qu’elle demande à la compagnie chorale de bien vouloir accompagner cette composition, d’en faire la création.

La création

C’est en toute confiance  qu’ Isabelle Aboulker accorde à Sacd’ado l’exclusivité de l’interprétation et de la diffusion de son oeuvre pour plusieurs années.

Les 35 choristes ont travaillé durant plusieurs mois sur cette création qui s'est réalisée en novembre 2013 à Beuzeville.

   Pour cette création Sacd’ado s’entoure de deux techniciens : Gérard Yon, pour le son et jean-Claude Caillard, scénographe, pour la mise en lumière.

   Isabelle  Aboulker  a écrit deux versions : Une pour piano seul , et une pour orchestre de 16 musiciens. Sacd’ado peut interpréter ces deux versions.

  Guerre de 1870. Les Prussiens occupent Rouen. Des bourgeois décident de quitter la ville par diligence en direction de Dieppe pour sauver leurs affaires. Une passagère embarrassante les accompagne. C’est «Boule de suif», une prostituée. Les regards et les jugements sont dédaigneux. Ils font une halte dans une auberge à Tôtes. Un officier Prussien y réside. Celui ci refuse de les laisser partir si Boule de suif ne lui accorde pas ses faveurs pour la nuit. Patriote, elle refuse de se vendre à l’ennemi. Les autres voyageurs, lâches,  prêts à toutes les compromissions avec  l’occupant et pressés de partir, font tout pour la convaincre d'accepter.La vertu n’est peut-être  pas là où on le pense au premier abord...

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